Intégrer la sieste flash à la culture d’entreprise n’est pas difficile et permet de normaliser une pratique trop souvent assimilée à de la paresse. Instaurer une salle de sieste avec des cocons adaptés, faire de la « nap » publicité, en parler en réunion, montrer l’exemple… tout cela permet de la décomplexer et de combattre le « nap-shaming »(1) .
Se faisant, le management envoie un message positif : la micro-sieste est encouragée pour aider les employés à donner le meilleur d’eux-mêmes. Elle prouve la flexibilité et la compréhension des besoins des salariés, tandis que ces derniers n’ont plus à se cacher et à « disparaître » pour se reposer.
Normaliser la micro-sieste permet donc de rendre l’environnement de travail moins « toxique ». Signe d’un management « à l’écoute », elle rassure les employés, rend les locaux moins intimidants et permet leur appropriation plus rapide. Avec la sieste flash, les tensions disparaissent et le climat de travail s’améliore.
Ce constat s’inscrit dans une tendance générale visant à améliorer la qualité de vie en entreprise, pour la rendre plus saine et accueillante. Si les cafétérias et les salles de sport sont progressivement incorporées dans les locaux, pourquoi pas les salles de sieste, qui pourtant elles aussi reflètent une nécessité biologique ?
Alors que plus de la moitié des Français plébiscitent l’ambiance de travail et l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle comme critères déterminants du choix d’un employeur(2), valeurs globalement partagées quelque soit l’âge ou le sexe, il devient crucial que les entreprises améliorent leur image si elles souhaitent recruter les meilleurs.
La valorisation de la micro-sieste contribue à donner une image moderne, bienveillante et dynamique à l’entreprise, la rendant forcément plus attractive et désirable. Elle facilite donc le recrutement des talents et garantit leur engagement productif et humain dans une entreprise qui se démarque.
Alors, cultivez la micro-sieste : vous en récolterez les fruits !
Nos Nap références:
(1) (la honte de la sieste)
(2) Respectivement 60 et 51%, étude 2017 de la marque employeur réalisée par Randstad
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