En 2020, la fonction RH d’une entreprise ne se limite plus à gérer les ressources humaines. Les attentes managériales des jeunes talents évoluent. Les pratiques RH doivent être proactives et apporter des réponses à ces nouvelles attentes. En mettant en avant la qualité de vie au travail, l’entreprise s’inscrit dans une pratique managériale novatrice, un atout majeur pour la marque employeur des entreprises. La qualité de vie au travail (QVT) est un thème très large qui regroupe de nombreuses pratiques. Dans cet article, nous vous proposons d’en aborder une en particulier : la prise en compte du sommeil en milieu professionnel, avec la pratique de la micro-sieste.
De l’art de la sieste à la sieste au travail
Instant culture. Le mot “sieste” tire son étymologie du latin « sexta », signifiant la sixième heure après le réveil. Cela veut simplement dire que six heures suivant votre réveil, votre corps va commencer à fatiguer, et c’est ce qu’on appelle le fameux « coup de barre ». Pas de panique, ce phénomène biologique est totalement normal !
En d’autres termes, si vous commencez votre journée de travail à 9h du matin, il se peut qu’aux alentours de 15h, une légère fatigue pourrait se faire ressentir, en plus d’une digestion qui vient de rajouter de la fatigue. Dans ces cas-là l’équipe Nap&Up, vous conseille de vous accorder quelques minutes de relaxation en pratiquant une micro-sieste.
Pour information, une micro-sieste est un sommeil léger compris entre 5 et 20 minutes maximum. Cette durée correspond à la phase de sommeil qui précède le sommeil profond, il ne faut donc pas dépasser 20 minutes ! Pendant cette phase, le corps se détend mais reste sensible aux stimuli extérieurs. Il stimule donc un sommeil normal et maximise ainsi ses bienfaits.
La micro-sieste s’inscrit dans une démarche de qualité de vie au travail
Le « bien-être au travail », la QVT, est un sujet qui vous est sûrement familier. Il émerge depuis quelques années grâce aux nouvelles pratiques managériales et prend de plus en plus d’ampleur. Il passe par une bonne entente avec ses collègues, des locaux agréables, la possibilité de faire une pause régénératrice sans culpabiliser et de se sentir compris par le management, pour ne citer que quelques exemples. De ce fait, les entreprises se penchent davantage sur la question du bien-être des salariés, et la prise en compte du sommeil en fait partie, avec notamment l’installation de salles dédiées au repos des collaborateurs
A l’heure où les japonais pratiquent l’inemuri, faire la sieste sur son lieu de travail peut encore être de l’ordre du tabou en France. C’est dommage quand on sait que la pause micro-sieste permet de booster son efficacité au travail. Etant donné que 20% des travailleurs sont victimes du manque de sommeil¹, pour beaucoup, la micro-sieste peut être un véritable remède pour améliorer sa performance au travail. Si vous ne travaillez pas déjà pour un employeur qui vous encourage à vous octroyer quelques minutes de déconnexion, sachez que de nombreuses entreprises s’engagent résolument en faveur du bien-être des employés.
« Nous veillons à la qualité de vie de nos employés, et le fait d’offrir un espace de sieste dédié et du temps pour faire la sieste n’est qu’une autre façon pour nous de prendre soin de nos collaborateurs », explique un représentant de la société Ben & Jerry’s de Burlington, au Vermont. L’entreprise, qui offre des cours de yoga ainsi que des coachs personnels aux employés tout en les encourageant à amener leurs animaux de compagnie au travail, fournit également une chambre avec un lit et des oreillers que les employés peuvent utiliser s’ils le souhaitent. « Si les gens ont besoin d’une petite sieste pour faire le meilleur travail possible, nous les encourageons à le faire », explique le représentant.
En effet, la qualité de vie au travail est une démarche qui vise à combiner performance et bien-être du collaborateur. Ainsi, chercher à améliorer la façon de travailler des salariés est un signe de bienveillance et d’encouragement.
#InSiesteWeTrust ¹Institut National du Sommeil et de la Vigilance – 2014