Tout savoir sur le manque de sommeil

Nous vivons notre vie à cent à l’heure. Nous faisons énormément de choses en une journée et nous oublions parfois d’en faire une correctement alors qu’elle est primordiale : dormir. A quand remonte la dernière fois où vous vous êtes endormi paisiblement sans penser au travail, aux soucis du quotidien, sans avoir de courbatures ? Dans cet article, nous allons vous expliquer en quoi le sommeil est vital pour chacun d’entre nous. Bien dormir, c’est un peu le rêve ultime de tout le monde ! Pourtant, nous avons tendance à négliger ce précieux moment à cause de nombreux facteurs tels qu’aller sur les réseaux sociaux avant de se coucher, ou bien s’inquiéter des choses à venir le lendemain…

Sommes-nous victimes ou responsables du manque de sommeil ?

Notre cycle de sommeil est décalé car nous dormons mal. Mais à qui la faute ? Aux différents éléments externes qui impactent notre santé, ou bien à nous-mêmes qui avons du mal à gérer notre temps de sommeil ? Nous répondons les deux !

D’une part, nous sommes victimes du manque de sommeil :

En temps normal, 41% des Français déclarent souffrir d’un trouble du sommeil. Selon Larousse, les troubles du sommeil représentent “une perturbation de la durée ou de la qualité du sommeil; qui se présentent sous trois formes : insomnie, parasomnie et hypersomnie”. L’insomnie est le trouble du sommeil le plus fréquent qui peut être causé par une mauvaise hygiène de vie (environnement, alimentation), un événement stressant qui s’est déroulé dans la journée ou encore un trouble psychologique, des maladies, etc…

Les troubles du sommeil peuvent développer du stress et de l’anxiété chez certaines personnes ; tout comme certains sentiments qui peuvent être néfastes pour notre nuit. Effectivement, nos émotions ont un impact sur notre sommeil. Le système limbique est la partie du cerveau qui gère les émotions telles que la peur, la colère ou encore le plaisir ; et s’occupe de notre mémoire. Cette zone du cerveau influence notre nuit de sommeil car les pensées négatives que nous ressentons à cause de ces émotions, nous empêchent finalement de bien dormir.

Avant de nous dormir, nous sommes censés faire le vide et nous détendre pour passer une bonne nuit mais nous nous retrouvons finalement dans certains cas, en pleine réflexion sur nous-mêmes…

D’autre part, nous sommes responsables de notre propre manque de sommeil.

Nous avons vu que nos émotions peuvent impacter notre rythme de sommeil mais il ne faut pas oublier un facteur majeur : l’exposition aux écrans. En effet, s’exposer aux écrans avant de dormir est très nocif pour notre sommeil. Une enquête INSV/MGEN menée dans le cadre de la Journée du Sommeil en 2016, a révélé que 91% des Français utilisent leurs ordinateurs, tablettes et smartphones le soir (avant ou après le dîner) et dans leur lit (les jours de repos et en vacances). Plus nous passons du temps devant les écrans, plus nous nous exposons à une lumière bleue émise par les écrans qui perturbe notre rythme de sommeil.

Le manque de sommeil peut-il avoir un lien avec l’âge ?

Plus nous vieillissons, plus notre sommeil s’allège. En effet, l’âge est un facteur qui peut avoir un impact sur notre sommeil. Chez les personnes âgées en bonne santé, le sommeil est plus fragile. Il devient alors plus difficile de s’assoupir. A partir de 50 ans, les séniors se réveillent plus souvent durant la nuit et ressentent plus l’envie de faire une sieste.

Les jeunes sont aussi impactés par le manque de sommeil. En 2018, une enquête INSV/MGEN réalisée par OpinionWay lors de la 18ème Journée du Sommeil a dévoilé des informations dont vous n’êtes peut-être pas au courant. Saviez-vous que 36% des jeunes de 15 à 24 ans ont avoué somnoler en journée et que 88% d’entre eux pensent manquer de sommeil en semaine ou le week-end ? Ce qui est intéressant avec cette génération, c’est qu’elle est consciente que le sommeil est vital et cherche à trouver des solutions pour y remédier. Par exemple, 29% des jeunes font au moins une sieste par semaine dont 15% en font une de moins de 30 min.

Il est important d’adopter dès le plus jeune âge une bonne hygiène de vie. Effectivement, c’est dès la naissance que l’humain apprend à adapter son besoin de sommeil à son rythme de vie.  Chez les enfants, un nouveau-né ne parvient pas encore à faire la différence entre le jour et la nuit jusqu’à l’âge de 3 mois. En une journée, le bébé réalise plusieurs périodes de sommeil qui durent de 2 à 4 heures. Ce n’est qu’à partir de 4 mois en général qu’un bébé arrive à faire ses siestes (3 en une journée). Il faut retenir que le sommeil des bébés est propre à chacun et se régule naturellement puisqu’il n’est pas encore conscient de son existence.

De 3 à 6 ans, le temps de sieste de l’enfant disparaît et la longueur des ses nuits se réduit ; il met aussi plus de temps à s’endormir qu’on peut expliquer par tout ce qui l’entoure. A noter que si l’enfant rencontre constamment des problèmes d’endormissement et subit des réveils nocturnes, cela peut développer chez lui des troubles du sommeil et du comportement.

Ce qu’il faut retenir : 

Le sommeil est essentiel dans notre vie et notre équilibre parce qu’il permet d’être en forme pour affronter le lendemain et est bénéfique lorsqu’une bonne hygiène de vie est adoptée. Personne n’est exclu de passer une mauvaise nuit, cependant, un manque de sommeil permanent peut être dangereux pour votre santé : courbatures, manque de concentration et de motivation, mauvaise humeur, prise de poids, augmentation de la fatigue, etc… Il n’est jamais trop tard pour prendre soin de vous et de votre sommeil ! 

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